Accompagner un proche gravement malade
En établissement de soins ou à domicile, les accompagnants bénévoles proposent présence et écoute auprès de votre proche gravement malade, et peuvent être également disponible pour vous, dans le respect des convictions de chacun.
Les bénévoles interviennent dans des établissements de Rennes et du département d’Ille et Vilaine, avec lesquels l’Association a signé une Convention ou sur demande directe de la personne malade ou d’un proche.
Pour en savoir plus sur l’accompagnement des personnes fragilisées
Ecouter, parler, regarder, sourire, accueillir les silences de la personne gravement malade, fragilisée ou en fin de vie, c’est participer à la reconnaissance et lui permettre d’exister dans toute sa dignité.
Accompagner, c’est manifester une solidarité citoyenne, c’est une démarche d’humanité : une rencontre sans projet sur l’autre dans laquelle chacun donne et reçoit
L’association intervient à titre gracieux dans divers services hospitaliers et établissements publics et privés (en particulier en services de soins palliatifs, et dans les différents services où sont identifiés des lits dédiés de soins palliatifs), en maison de retraite, EHPAD, et à domicile avec intervention ou non de l’Hospitalisation à domicile HAD, et à toute demande (soignants, la personne elle-même ou des familles, …).
Pour en savoir plus sur les personnes qui vivent une situation difficile qui les confronte à la perspective de la mort.
JALMALV Ille et Vilaine propose un accompagnement aux personnes qui vivent une situation difficile qui les confronte à la perspective de la mort :
* Dans la maladie grave
L’annonce d’un diagnostic de maladie grave, les phases d’aggravation, les rechutes, sont des moments où la personne se retrouve confrontée à la mort dans une grande proximité. Cette proximité peut exister même si la personne n’est pas en toute fin de vie.
* Dans les situations de fragilité pour les personnes plus âgées
Pour les personnes plus âgées fragilisées par le grand âge, la maladie et/ou le handicap, les moments de crise (deuil, entrée en institution…) s’inscrivent dans une perspective plus proche de la mort et sont d’autant plus difficiles à surmonter.
La perte d’autonomie physique et/ou psychique amène plus à penser à la mort à venir.
* Dans la situation de fin de vie
Malgré le développement important du mouvement des soins palliatifs, et de l’accompagnement, le risque demeure pour la personne en fin de vie de ne pas se ressentir comme personne à part entière, vivante et digne jusqu’ au bout de sa vie. En effet, le risque est que la personne soit plus considérée comme « objet de soin« , réduite à sa maladie, insuffisamment associée aux décisions la concernant. La valeur de sa vie « dans ces conditions » est parfois remise en question, ce qui renforce la souffrance morale et le doute sur le sentiment de dignité et d’existence.
Il est plus juste d’utiliser le terme « Sujet de soins » qui reconnait la personne dans toute sa globalité (physique, morale, sociale…)
Plus d’information sur la fin de vie, en savoir plus.